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La Réserve naturelle nationale des Hauts-plateaux du Vercors
La Réserve naturelle nationale des Hauts-Plateaux du Vercors, créée en 1985 par l’État, constitue le cœur de nature du Parc du Vercors : aucune habitation permanente ni route ne la traverse. Unique par sa taille de 17030 hectares, la Réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors s’étend sur 8% du territoire du Parc naturel régional du Vercors. Elle est aujourd’hui la plus vaste réserve terrestre de France métropolitaine.
Une diversité de milieux fragiles à préserver
Les diverses influences climatiques, l'amplitude altitudinale et la diversité des substrats géologiques conduisent à la diversité des milieux naturels qui composent le massif du Vercors (boisés, ouverts, humides, rocheux). Ils sont aussi modelés par les multiples activités humaines (agriculture, sylviculture, colportage, charbonnage, ski...) façonnant nos paysages d'hier et d'aujourd'hui.
Loup & territoire
En 2017, le syndicat mixte du Parc du Vercors a voté à l'unanimité une motion qui le positionne comme territoire d'expérimentations dans l'optique de permettre une meilleure coexistence pastoralisme / loup. Le Plan national d'actions "Loup et activités d'élevage" 2018-2023 prévoit un volet dédié à l'expérimentation, visant plusieurs thématiques : la protection des troupeaux, l'acquisition de connaissances ou encore la communication.
Les sites Natura 2000
Natura 2000 constitue un outil pour la conservation des espèces et des milieux. Le Parc naturel régional du Vercors anime 7 des 8 sites Natura 2000 du Vercors. Avec ses partenaires, il met en place des actions de concertation avec les différents acteurs locaux visant à concilier les activités humaines et la préservation de la biodiversité.
Inventorier, suivre ou réintroduire une faune et une flore rares ou menacées
Certaines espèces semblent être sur le Vercors depuis "toujours", d’autres ont disparu (comme le Gypaète barbu), sont apparues (Pyrale du buis) ou réapparues spontanément après une disparition plus ou moins longue (comme le Loup), d'autres ont fait l'objet de réintroductions, d'autres encore sont actuellement menacées de disparition... c'est pourquoi plusieurs espèces de faune et de flore notamment à faible effectif font l’objet d'une veille et d'un suivi scientifique.
Les Zones de sensibilité majeure
La nidification de la colonie de vautours fauves et récemment des Gypaètes barbus se poursuit sur plusieurs sites d'escalade du Diois (Cirque d'Archiane, montagne de Glandasse et les falaises de Glandage).
Cependant, les perturbations et les dérangements fréquents peuvent compromettre la reproduction, mettant en péril la viabilité de la colonie, et la réintroduction des Gypaètes.
Les Espaces naturels sensibles
Découvrez les Espaces naturels sensibles du Vercors, joyaux écologiques protégés par les Départements de la Drôme et de l’Isère. Ces sites remarquables, abritant une biodiversité exceptionnelle, sont au cœur d’une démarche commune pour préserver les richesses naturelles tout en sensibilisant le public.
Les trames vertes, bleues et noires
Une des principales causes de déclin de la biodiversité, en particulier dans un contexte de changement climatique, est la fragmentation des espaces naturels qui rendent les habitats naturels et les espèces particulièrement vulnérables.
Le Vercors, véritable « poumon de biodiversité », porte une grande responsabilité dans la préservation de ses milieux fonctionnels et riches, notamment au regard des agglomérations environnantes. (...)
L'atlas de la biodiversité communale dans le Vercors
Le Parc naturel régional du Vercors porte une démarche de création d'un Atlas de la biodiversité communale (ABC) avec les associations LPO et Flavia APE. Trente-huit communes de son territoire ont souhaité s'engager dans ce travail en collaboration avec les élus et habitants des communes concernées. Avis aux volontaires !
L’eau, un bien précieux
Dans le massif karstique du Vercors, les eaux de pluie, peu filtrées par les sols, pénètrent rapidement dans le sous-sol. Elles circulent ensuite dans des galeries souterraines pour ressortir au niveau des piémonts. Elles sont donc difficilement stockables. En plus d’être vulnérable aux pollutions, la ressource en eau est aussi soumise à d’importantes variations saisonnières, accentuées par le changement climatique. L’eau est un bien précieux dans le Vercors et la question d’un accès permanent à cette ressource vitale se pose avec force.
