La résistance à bas bruit des fonctionnaires dans le Vercors
Dates : Samedi 21 et Dimanche 22 septembre 2024
Heures : 11h et 15h
Déroulé : 1h de visite guidée accompagnée, le reste en libre puis réponse aux questions à la fin de la visite
Public : à partir de 8 ans
Tarif : gratuit, dans le cadre des Journées Européenes du Patrimoine
Réservation en ligne : cliquez sur la séance de votre choix :
Intervention particulière au Mémorial de la Résistance en Vercors à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, proposée par Julien Guillon, historien référent du Mémorial.
La Résistance silencieuse mais fondamentale de nombreux fonctionnaires : gendarmes, institutrices, secrétaires de mairie, garde champêtre et préfets, tous investis au service des valeurs républicaines.
Dans le contexte du gouvernement de Vichy et de l'occupation allemande, des maquisards émergent en tant que combattants face à l'ennemi. La République est rétablie, un cas unique en France. Une organisation spécifique au Vercors se substitue à Vichy, dont les décrets sont annulés. Des civils, essentiellement des fonctionnaires, demeurent en fonction, jouant un rôle sédentaire dans la logistique qui permettra d'accueillir 4 000 combattants dans le Vercors durant l'été 1944.
Des biographies marquantes seront exposées : Rose Jarrand, institutrice à Saint-Agnan-en-Vercors, assassinée fin juillet 1944 pour avoir caché armes et munitions dans son école. Philippe Saint André, instituteur à La Chapelle-en-Vercors puis la gendarmerie de la même localité, dont la brigade est la seule en France à avoir reçu la Médaille de la Résistance. Et la perception de Die, sous-préfecture de la Drôme, qui a financé la solde des maquisards devenus militaires.